Giovani Holden

Post N° 1493


CorrespondencesLa Nature est un temple où de vivants piliersLaissent parfois sortir de confuses paroles;L'homme y passe à travers des forêts de symbolesQui l'observent avec des regards familiars. Comme de long échos qui de loin se confondentDans une ténébreuse et profonde unité,Vaste comme la nuit et comme la clarté,Les pafums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,Doux comme del hautbois, verts comme les prairies,- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies,Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.Charles Baudelaire Les Fleurs Du Mal, 1857 CorrispondenzeE' un tempio la Natura ove viventipilastri a volte confuse parolemandano fuori; la attraversa l'uomotra foreste di simboli dagli occhifamiliari. I profumi e i colorie i suoni si rispondono come echilunghi che di lontano si confondonoin unità profonda e tenebrosa,vasta come la notte ed il chiarore. Esistono profumi freschi comecarni di bimbo, dolci come gli òboi,e verdi come praterie; e degli altricorrotti, ricchi e trionfanti, che hannol'espansione propria alle infinitecose, come l'incenso, l'ambra, il muschio,il benzoino, e cantano dei sensie dell'anima i lunghi rapimenti.Charles BaudelaireDa I fiori del male, Les Fleurs Du Mal, 1857 Traduzione di Luigi De Nardis, Milano, Feltrinelli, 1964