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le temps qui reste Serge Reggiani


  Combien de temps...Combien de temps encoreDes années, des jours, des heures, combien ?Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...Mon pays c'est la vie.Combien de temps...Combien ?Je l'aime tant, le temps qui reste...Je veux rire, courir, pleurer, parler, Et voir, et croireEt boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéirJ'ai pas fini, j'ai pas finiVoler, chanter, parti, repartirSouffrir, aimerJe l'aime tant le temps qui resteJe ne sais plus où je suis né, ni quandJe sais qu'il n'y a pas longtemps...Et que mon pays c'est la vieJe sais aussi que mon père disait :Le temps c'est comme ton pain...Gardes-en pour demain...J'ai encore du painEncore du temps, mais combien ?Je veux jouer encore...Je veux rire des montagnes de rires, Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vinDe Bordeaux et d'ItalieEt danser, crier, voler, nager dans tous les océansJ'ai pas fini, j'ai pas finiJe veux chanterJe veux parler jusqu'à la fin de ma voix...Je l'aime tant le temps qui reste...Combien de temps...Combien de temps encore ?Des années, des jours, des heures, combien ?Je veux des histoires, des voyages...J'ai tant de gens à voir, tant d'images..Des enfants, des femmes, des grands hommes, Des petits hommes, des marrants, des tristes, Des très intelligents et des cons, C'est drôle, les cons ça repose, C'est comme le feuillage au milieu des roses...Combien de temps...Combien de temps encore ?Des années, des jours, des heures, combien ?Je m'en fous mon amour...Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...Quand le temps s'arrêtera..Je t'aimerai encoreJe ne sais pas où, je ne sais pas comment...Mais je t'aimerai encore...D'accord ?Parlo spesso dei miei, delle difficoltà che mi danno nel gestire la loro vita al meglio...anzi, CI danno, annoverando i miei fratelli...Ma, tralasciando loro, la difficoltà più grande è quella di non far sentire il peso dell'età, soprattutto al mio papà...non farli sentire ad un tratto inutili, soffocati dal peso degli anni e resi bambini...per un uomo che ha sempre gestito la famiglia al meglio, non risparmiando affetto ed energie, credo che questa sia l'offesa più grande che la natura possa infliggergli...offesa immeritata, gratuita...La fatica più grande è questa, e a volte la percepiamo solo noi due più grandi...siamo educati in maniera differente, per noi l'umanità fa ancora premio sulla realtà della vita...e se - per salvare  l'umanità - ci troviamo a perderci qualcosa, non ci frega niente... gli altri due fratelli hanno una visione più pratica, materiale della vita...hanno un amore profondo anche loro, ma lo manifestano in maniera differente...a tratti dura...La fatica più grande è lasciare ai "vecchietti" - come li chiamo io - almeno l'illusione di sentirsi protagonisti, attori, e non semplici comparse, nel reticolo protettivo in cui li stiamo avvolgendo...Un equilibrio molto, molto difficile, credetemi!Serena notte a tutti