Post n°999 pubblicato il 02 Agosto 2016 da several1
Je connais des bateaux qui restent dans le port de peur que les courants les entraînent trop fort. Je connais des bateaux qui rouillent dans le port à ne jamais risquer une voile au dehors.
Je connais des bateaux qui oublient de partir. Ils ont peur de la mer à force de vieillir, Et les vagues, jamais, ne les ont séparés, Leur vovage est fini avant de commencer.
Je connais des bateaux tellement enchaînés Qu'ils en ont désappris comment se regarder, je connais des bateaux qui restent à clapoter Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.
Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux, je connais des bateaux qui s'égratignent un peu Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.
Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini De s'épouser encore chaque jour de leur vie, Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.
Je connais des bateaux qui reviennent au port Labourés de partout mais plus graves et plus forts, je connais des bateaux étrangement pareils Quand ils ont partagé des années de soleil.
Je connais des bateaux qui reviennent d'amour Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour, Sans jamais replier leurs ailes de géants Parce qu'ils ont le coeur à taille d'océan.
Conosco delle barche
Conosco delle barche che restano nel porto per paura che le correnti le trascinino via con troppa violenza. Conosco delle barche che arrugginiscono in porto per non aver mai rischiato una vela fuori. Conosco delle barche che si dimenticano di partire hanno paura del mare a furia di invecchiare e le onde non le hanno mai portate altrove, il loro viaggio è finito ancora prima di iniziare. Conosco delle barche talmente incatenate che hanno disimparato come liberarsi. Conosco delle barche che restano ad ondeggiare per essere veramente sicure di non capovolgersi. Conosco delle barche che vanno in gruppo ad affrontare il vento forte al di là della paura. Conosco delle barche che si graffiano un po’ sulle rotte dell’oceano ove le porta il loro gioco. Conosco delle barche che non hanno mai smesso di uscire una volta ancora, ogni giorno della loro vita e che non hanno paura a volte di lanciarsi fianco a fianco in avanti a rischio di affondare. Conosco delle barche che tornano in porto lacerate dappertutto, ma più coraggiose e più forti. Conosco delle barche straboccanti di sole perché hanno condiviso anni meravigliosi. Conosco delle barche che tornano sempre quando hanno navigato. Fino al loro ultimo giorno, e sono pronte a spiegare le loro ali di giganti perché hanno un cuore a misura di oceano.