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Creato da: Akaido il 21/06/2009
Un blog pour essayer de partager notre expérience missionaire avec tout celui qui veut participer au salut des frères et soeurs.

 

 
« PARTAGE MISSIONNAIREPER IL MIO AMICO AKAIDO »

ANNEE SACERDOTALE 2009-2010

Post n°2 pubblicato il 10 Luglio 2009 da Akaido
 
Foto di Akaido

Ouverture de l’année sacerdotale : Lettre de Benoît XVI aux prêtres

A l’occasion du 150e anniversaire de la « naissance au ciel » du curé d’Ars

Nous publions une partie du message du Pape parce que notre blog n'accepte pas de le mettre en entier.

Chers Frères dans le sacerdoce,

En la prochaine solennité du Sacré-Cœur de Jésus, vendredi 19 juin 2009 - journée traditionnellement consacrée à la prière pour la sanctification des prêtres -, j'ai pensé ouvrir officiellement une « Année sacerdotale » à l'occasion du 150e anniversaire du « dies natalis » de Jean-Marie Vianney, le saint patron de tous les curés du monde1. Une telle année, qui veut contribuer à promouvoir un engagement de renouveau intérieur de tous les prêtres afin de rendre plus incisif et plus vigoureux leur témoignage évangélique dans le monde d'aujourd'hui, se conclura en la même solennité de l'année 2010. « Le Sacerdoce, c'est l'amour du cœur de Jésus », avait coutume de dire le Saint Curé d'Ars2.

Je porte moi-même encore vivant dans mon cœur le souvenir du premier curé auprès de qui j'ai exercé mon ministère de jeune prêtre : il m'a laissé l'exemple d'un dévouement sans faille à son service pastoral, au point de trouver la mort alors qu'il allait porter le viatique à un malade grave. Me viennent encore à la mémoire les innombrables confrères que j'ai rencontrés et que je continue à rencontrer, même au cours de mes voyages pastoraux en divers pays ; tous généreusement engagés dans l'exercice quotidien de leur ministère sacerdotal. Mais l'expression utilisée par le Saint Curé évoque aussi le Cœur transpercé du Christ et la couronne d'épines qui l'entoure. Et notre pensée se tourne alors vers les innombrables situations de souffrance dans lesquelles sont plongés bien des prêtres, soit parce qu'ils participent à l'expérience humaine de la douleur dans ses multiples manifestations, soit parce qu'ils sont incompris par ceux qui bénéficient de leur ministère : comment ne pas nous souvenir de tant de prêtres bafoués dans leur dignité, empêchés d'accomplir leur mission, parfois même persécutés jusqu'au témoignage suprême du sang ?

Il était arrivé à Ars, un petit village de 230 habitants, prévenu par l'Évêque qu'il y aurait trouvé une situation religieuse précaire : « Il n'y a pas beaucoup d'amour de Dieu dans cette paroisse, vous l'y mettrez ». Il était donc pleinement conscient qu'il devait y aller pour y incarner la présence du Christ, témoignant de sa tendresse salvifique : « [Mon Dieu], accordez-moi la conversion de ma paroisse ; je consens à souffrir ce que vous voulez tout le temps de ma vie ! », c'est par cette prière qu'il commença sa mission7. Le Saint Curé se consacra à la conversion de sa paroisse de toutes ses forces, donnant la première place dans ses préoccupations à la formation chrétienne du peuple qui lui était confié. Chers frères dans le Sacerdoce, demandons au Seigneur Jésus la grâce de pouvoir apprendre nous aussi la méthode pastorale de saint Jean-Marie Vianney ! Ce que nous devons apprendre en tout premier lieu c'est sa totale identification à son ministère. En Jésus, La pieuse exagération du dévoué hagiographe ne doit pas nous induire à négliger le fait que le Saint Curé sut aussi « habiter » activement tout le territoire de sa paroisse : il rendait visite de manière systématique à tous les malades et aux familles ; il organisait des missions populaires et des fêtes patronales ; il recueillait et administrait des dons en argent pour ses œuvres charitables et missionnaires ; il embellissait son église en la dotant d'objets sacrés ; il s'occupait des orphelines de la « Providence » (un Institut qu'il avait fondé) et de leurs éducatrices ; il s'intéressait à l'éducation des enfants ; il créait des confréries et invitait les laïcs à collaborer avec lui.

Son exemple me pousse à évoquer les espaces de collaboration que l'on doit ouvrir toujours davantage aux fidèles laïcs, avec lesquels les prêtres forment l'unique peuple sacerdotal9 et au milieu desquels, en raison du sacerdoce ministériel, ils se trouvent « pour les conduire tous à l'unité dans l'amour "s'aimant les uns les autres d'un amour fraternel, rivalisant d'égards entre eux" (Rm 12, 10) »10. Il convient de se souvenir, dans ce contexte, comment le Concile Vatican II encourageait chaleureusement les prêtres à « reconnaître sincèrement et à promouvoir la dignité des laïcs et la part propre qu'ils prennent dans la mission de l'Église... Ils doivent écouter de bon cœur les laïcs, en prenant fraternellement en considération leurs désirs, et en reconnaissant leur expérience et leur compétence dans les divers domaines de l'activité humaine, afin de pouvoir discerner avec eux les signes des temps »11.

Le Saint Curé enseignait surtout ses paroissiens par le témoignage de sa vie. A son exemple, les fidèles apprenaient à prier, s'arrêtant volontiers devant le tabernacle pour faire une visite à Jésus Eucharistie12. « On n'a pas besoin de tant parler pour bien prier - leur expliquait le Curé - On sait que le bon Dieu est là, dans le saint Tabernacle ; on lui ouvre son cœur ; on se complaît en sa présence. C'est la meilleure prière, celle-là »13. Et il les exhortait : « Venez à la communion, venez à Jésus, venez vivre de lui, afin de vivre pour lui »14. « C'est vrai, vous n'en êtes pas dignes, mais vous en avez besoin ! »15.Le Curé d'Ars, en son temps, a su transformer le cœur et la vie de tant de personnes, parce qu'il a réussi à leur faire percevoir l'amour miséricordieux du Seigneur. Notre temps aussi a un besoin urgent d'une telle annonce et d'un tel témoignage de la vérité de l'Amour : Deus caritas est (1 Jn 4,8). Par la Parole et les Sacrements de son Jésus, Jean-Marie Vianney savait édifier son peuple, même si, souvent, il tremblait devant son incapacité personnelle, au point de désirer plus d'une fois être délivré des responsabilités du ministère paroissial dont il se sentait indigne. Dans le monde d'aujourd'hui, comme dans les temps difficiles du Curé d'Ars, il faut que les prêtres, dans leur vie et leur action, se distinguent par la force de leur témoignage évangélique. Paul VI faisait remarquer avec justesse : « L'homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres, ou, s'il écoute les maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins »32. Pour éviter que ne surgisse en nous un vide existentiel et que ne soit compromise l'efficacité de notre ministère, il faut que nous nous interrogions toujours de nouveau : « Sommes-nous vraiment imprégnés de la Parole de Dieu ? Est-elle vraiment la nourriture qui nous fait vivre, plus encore que le pain et les choses de ce monde ? La connaissons-nous vraiment ? L'aimons-nous ? Intérieurement, nous préoccupons-nous de cette parole au point qu'elle façonne réellement notre vie et informe notre pensée ? »33. Tout comme Jésus appela les Douze pour qu'ils demeurent avec lui (cf. Mc 3,14) et que, après seulement, il les envoya prêcher, de même, de nos jours, les prêtres sont appelés à assimiler ce « nouveau style de vie » qui a été inauguré par le Seigneur Jésus et qui est devenu précisément celui des Apôtres34.

C'est cette même adhésion sans réserve au « nouveau style de vie » qui fut la marque de l'engagement du Curé d'Ars dans tout son ministère. Le Pape Jean XXIII, dans l'Encyclique Sacerdotii nostri primordia, publiée en 1959 à l'occasion du premier centenaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, présentait sa physionomie ascétique sous le signe des « trois conseils évangéliques », qu'il jugeait nécessaires aussi pour les prêtres : « Si pour atteindre à cette sainteté de vie, la pratique des conseils évangéliques n'est pas imposée au prêtre en vertu de son état clérical, elle s'offre néanmoins à lui, comme à tous les disciples du Seigneur, comme la voie royale de la sanctification chrétienne »35. Le Curé d'Ars sut vivre les « conseils évangéliques » selon des modalités adaptées à sa condition de prêtre. Sa pauvreté, en effet, ne fut pas celle d'un religieux ou d'un moine, mais celle qui est demandée à un prêtre : tout en gérant de grosses sommes d'argent (puisque les pèlerins les plus riches ne manquaient pas de s'intéresser à ses œuvres de charité), il savait que tout était donné pour son église, pour les pauvres, pour ses orphelins et pour les enfants de sa « Providence »36, et pour les familles les plus nécessiteuses. Donc, il « était riche pour donner aux autres, et bien pauvre pour lui-même »37. Il expliquait : « Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder »38. Quand il lui arrivait d'avoir les mains vides, content, il disait aux pauvres qui s'adressaient à lui : « Je suis pauvre comme vous ; je suis aujourd'hui l'un des vôtres »39. Ainsi, à la fin de sa vie, il put affirmer dans une totale sérénité : « Je n'ai plus rien, le bon Dieu peut m'appeler quand il voudra »40. Sa chasteté était aussi celle qui était demandée à un prêtre pour son ministère. On peut dire qu'il s'agissait de la chasteté nécessaire à celui qui doit habituellement toucher l'Eucharistie et qui habituellement la contemple avec toute l'ardeur du cœur et qui, avec la même ferveur, la donne à ses fidèles. On disait de lui que « la chasteté brillait dans son regard », et les fidèles s'en rendaient compte quand il se tournait vers le tabernacle avec le regard d'un amoureux41. De même, l'obéissance de saint Jean-Marie Vianney fut entièrement incarnée dans son adhésion à toutes les souffrances liées aux exigences quotidiennes du ministère. On sait combien il était tourmenté par la pensée de son incapacité pour le ministère paroissial et par son désir de fuir « pour pleurer dans la solitude sur sa pauvre vie »42. L'obéissance seule, et sa passion pour les âmes, réussissaient à le convaincre de rester à son poste. Il montrait à ses fidèles, comme à lui-même qu'il « n'y a pas deux bonnes manières de servir Notre Seigneur, il n'y en a qu'une, c'est de le servir comme il veut être servi »43. Il lui semblait que la règle d'or pour une vie d'obéissance fut celle-ci : « Ne faire que ce que l'on peut offrir au bon Dieu »44.

Chers prêtres, la célébration du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney (1859) vient immédiatement après les célébrations achevées il y a peu du 150e anniversaire des apparitions de Lourdes (1858). Déjà en 1959, le bienheureux Pape Jean XXIII l'avait remarqué : « Peu avant que le Curé d'Ars n'achevât sa longue carrière pleine de mérites, [la Vierge Immaculée] était apparue dans une autre région de France à une enfant humble et pure pour lui communiquer un message de prière et de pénitence, dont on sait l'immense retentissement spirituel depuis un siècle. En vérité, l'existence du saint prêtre dont nous célébrons la mémoire, était à l'avance une vivante illustration des grandes vérités surnaturelles enseignées à la voyante de Massabielle ! Il avait lui-même pour l'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge une très vive dévotion, lui qui, en 1836, avait consacré sa paroisse à Marie conçue sans péché et devait accueillir avec tant de foi et de joie la définition dogmatique de 1854 »50. Le Saint Curé rappelait toujours à ses fidèles que « Jésus-Christ, après nous avoir donné tout ce qu'il pouvait nous donner, veut encore nous faire héritiers de ce qu'il y a de plus précieux, c'est-à-dire sa Sainte Mère »51.

Je confie cette Année sacerdotale à la Vierge Sainte, lui demandant de susciter dans l'âme de chaque prêtre un renouveau généreux de ces idéaux de donation totale au Christ et à l'Église qui ont inspiré la pensée et l'action du Saint Curé d'Ars. La fervente vie de prière et l'amour passionné de Jésus crucifié ont nourri le don quotidien et sans réserve de Jean-Marie Vianney à Dieu et à l'Église. Puisse son exemple susciter parmi les prêtres ce témoignage d'unité avec l'Évêque, entre eux et avec les laïcs, qui est si nécessaire aujourd'hui, comme en tout temps. Malgré le mal qui se trouve dans le monde, la parole du Christ à ses Apôtres au Cénacle résonne toujours avec la même force d'actualité : « Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage ! J'ai vaincu le monde » (Jn 16, 33). La foi dans le divin Maître nous donne la force de regarder l'avenir avec confiance. Chers prêtres, le Christ compte sur vous. A l'exemple du Saint Curé d'Ars, laissez-vous conquérir par Lui et vous serez vous aussi, dans le monde d'aujourd'hui, des messagers d'espérance, de réconciliation et de paix !

Avec ma bénédiction.

Du Vatican, le 16 juin 2009.

BENEDICTUS PP. XVI

 

 

 

 

 

 

 

 
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