Museo del fango

Lo scrittore Andrea Genovese ci ha inviato, tramite "BELVEDERE", il mensile on line di cui è  curatore, una sua testimonianza che riportiamo in lingua francese, così come ci è pervenuta.

Le Musée de la Boue

En octobre dernier des fractions de la ville de Messine, en Sicile, ont été cruellement frappées par un alluvion qui a fait de nombreuses victimes, éventré des dizaines de maisons, détruit routes et voitures. Messine est depuis des siècles une ville malheureuse, jamais épargnée par le déchainement de la nature (on rappelle le terrible séisme de 1908) et surtout par ses administrateurs, souvent des enfants de bénitier, dévoués de la Madone, de tout temps parmi les plus incapables et corrompus de la péninsule. La spéculation immobilièr a ravagé les collines immortalisées par Antonello, le grand peintre de la Renaissance, en costruisant partout des immeubles hors la loi. Des peintres comme Togo, originaire de la zone sinistrèe, ont donné une de leur oeuvre pour fonder le Musée de la Boue (Museo del Fango). De nombreux opérateurs culturels, comédiens, écrivains, scénographes (Marco Dentici) aident, à leur manière, cette initiative qui veut éveiller les cosciences contre l'incurie, la corruption et l'abandon coupable du territoire.