nikeventeengros2011

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"On travaille alors avec le distributeur. On a la chance de travailler avec des gens comme Haut et Court, on s'entend vraiment très bien, et on fait toujours les choses de concert. On ne se sépare pas du film Air Max Chaussures comme ça, en cédant les droits pour l'exploitation et puis on ne s'en occupe plus. Pour des choses comme la bande-annonce ou l'affiche, le réalisateur est impliqué, on donne notre avis... Mais il y a aussi la fraîcheur du regard du distributeur qui doit s'approprier un film, alors que nous on doit apprendre CA BIKINI 2011 à le lâcher.

Il arrive avec son regard, sa sensibilité et son sentiment de ce qu'il peut faire avec ce film. Et puis un festival comme Cannes, c'est aussi une formidable caisse de résonance, donc on va voir les vendeurs internationaux au Marché, on sent le public... Et puis on ira jusqu'à la sortie DVD. C'est vraiment un accompagnement sur toute la durée du projet. Et puis on aime bien être associé à toutes les étapes. Parce qu'on sent les choses et aussi parce que ça nous permet de progresser pour les prochains films. C'est un métier où il n'y a pas de règles, pas de recette. Il faut constamment sentir les choses, s'adapter, évoluer."

"On ne voit pas la production en termes de coups, de rentabilité. Un premier film, comme celui de Bouli Lanners, n'a pas rapporté grand-chose, mais a permis de révéler un cinéaste. On est dans une logique de construction. J'essaie de tirer les films vers le plus haut possible, de les accompagner, de ne jamais perdre le cap. Parce que c'est long, c'est plein d'étapes différentes, plein d'interlocuteurs différents. C'est vraiment le rôle du producteur de garder la ligne directrice. D'être protecteur sans trop couver, de ne jamais dire à quelqu'un ce qu'il doit faire. C'est une question de confiance. Et cette confiance, elle porte le réalisateur. On a eu des films qui ne donnaient pas ce qu'on espérait parce que le producteur délégué n'était peut-être pas assez investi. Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des films bien produits et d'autres mal produits comme il y a des films bien réalisés et des films mal réalisés."

Des coulisses de studio aux couloirs d'avion, Christian Lacroix cultive son don d'ubiquité spatio-temporel comme d'autres les oeillets amoureusement lancés à chacun de ses défilés haute couture. Généreux par nature, quand on le couvre de fleurs, il ne peut s'empêcher de les partager avec celles et ceux qui l'ont inspiré pendant les vingt dernières JUICY BIKINI 2011 années, des 'Histoires de mode' à découvrir au musée des Arts décoratifs jusqu'au 20 avril.