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VASCO DA GAMA ONLINE - EN FRANÇAIS

Post n°41 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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1923 - LE PREMIER TITRE OBTENU LORS DES PREMIERES CONFRONTATIONS PARMI LES GRANDS


L a 1ère équipe championne entre les grands

L'année suivante, les cariocas pleurants le décès de Ruy Barbosa, l'équipe est entrée en dispute pour le titre principal du football de la ville. Le Vasco, club discrédité, venait d'un championnat dont les adversaires étaient faibles. Il jouerait contre les grands, comme le Flamengo, le Fluminense, le Botafogo et l'América.

Un fait a attiré la curiosité. Tandis que les équipes disputant la série A étaient formées exclusivement de jeunes de l'élite carioca, le Vasco arrivait au championnat, formé de joueurs noirs et des ouvriers, tous pris de terrains abandonnés des banlieues cariocas. L'entraîneur Ramón Platero soumettait les joueurs aux entraînements d'un rythme hallucinant, les faisait courir avec comme départ le terrain du Vasco, à l'époque c'était à la Rue Morais e Silva, à la Quinta da Boa Vista, jusqu'à la place Barão de Drummond, à Vila Isabel. Les autres grands, malgré l'instigation, n'ont pas noté la force de l'équipe du Vasco.

Après une égalité 1-1 contre l'Andaraí, à General Severiano, le vaisseau du Vasco s'est rangé au championnat donc il a vaincu tous ses adversaires, en utilisant toujours une technique infaillible. Comme la préparation phisique de l'équipe était evidemment supérieur aux autres, Platero menait son équipe à la première mi-temps en rythme lent, pour, lors de la deuxième, les ravager. Toutes les 11 victoires au championnat ont été atteintes en deuxième période.

Lors de La finale du premier tour, le Vasco présentait déjà un nombre effrayant de victoires aux adversaires: six et un seul match nul, au début du championnat. L'équipe cruzmaltina³ suivait également le chemin de son succès au deuxième tour, quand elle a rencontré son vieux rival connu des régates, le Flamengo, la première fois que les deux équipes se sont rencontrées dans l'histoire, lors du tour précédent, le Vasco avait obtenu la victoire 3 à 1. Les maillots noirs - surnom donné aux joueurs vascaínos³ à cause de leur uniforme - massacraient ses adversaires, et l'équipe rouge-noir (Flamengo) serait encore une à vaincre.

Dimanche, le 08 juillet 1923. Le titre Classique des Millions, qui plus tard a nommé l'affrontement entre les deux rivales, aurait déjà pu être inventé cet après-midi là, sur le terrain du Fluminense, Rue Guanabara à l'époque.

La Ligue Métropolitaine, responsable de l'organisation du championnat et envisageant ramasser beaucoup d'argent, a mis en vente des billets supplémentaires. Le résultat a été raconté par les journaux de l'époque. "Plus de 35 mille personnes, au bas mot, ont comblé les vastes dépendances tricolores" (dépendences du Fluminense), a écris "O Imparcial" (Journal de l'époque). Tous les espaces réservés au public étant remplis, beaucoup de supporters ont sauté les grilles qui les séparaient du terrain pour voir le match de la piste d'athlétisme. L'interêt de ce match là était justifié: Les vascaínos² vainquaient successivement les autres clubs cariocas¹, ce qu'on apercevait ce soir-là était une réunion de supporters de toutes les équipes contre les terribles maillots-noirs.

Le Flamengo a marqué le premier but et tout après a augmenté l'avantage pour 2 à 0. En début de deuxième mi-temps Cecy a marqué, mais ensuite les rouge-noirs ont encore creusé la différence. 4 minutes avant la fin Arlindo a marqué pour le Vasco, le score était de 3 à 2. Ensuite, il y a eu une grosse pression de la part des vascaínos², mais c'est le Flamengo qui a remporté le match. Le match a créé une polémique historique. Les cruzmaltinos³ affirment, aujourd'hui encore, l'existence d'un troisième but, annulé injustement par l'arbitre. Mais il n'y a pas d'article à ce sujet dans la presse carioca.

Il ne reste qu'un doute dans la tête de quelques vascaínos²: même si les supporters du Vasco comblaient le stade, les journalistes n'aimaient pas les maillots-noirs de la même façon. Nonobstant, la défaite face au rival n'a pas affaibli le Vasco qui est reparti à la recherche du titre.

Bien nourris par les repas preparés au restaurant Filhos do Céu, à la Praça da Bandeira, et bien prêts, grâce au repos offert dans le logement du club, les joueurs cruzmaltinos ont affronté l'América, le Fluminense et le São Cristovão. Rouges(América) et Tricolores(Fluminense) ont été dupées par la même tactique utilisé pendant les autres victoires vascaínas² et ont été donc éliminés, pendant la deuxième mi-temps, par le score suffisant de 2 à 1. Une victoire face au São Cristovão, pendant l'avant-dernière tournée, donnerait le titre par anticipation aux cruzmaltinos³. C'est pour cela même que l'adversaire est parti très fort et a donc marqué premier. Avec 2 à 0, le public qui était contre le Vasco croyait que cette bataille était perdue. Cependant, la stratégie de Ramón Platero ayant bien fonctionné une fois de plus, en deuxième mi-temps, l'equipé est entrée avec plus de souffle et le match a viré 3 à 2, avec un but de Cecy et deux de Negrito.

Les maillots-noirs, lors de leur première année à la série A en première division, devenaient les champions avec tous les honneurs, l'équipe étant composée de: Nelson, Leitão et Mingote, Nicolino, Claudionor et Artur, Pascoal, Torterolli, Arlindo, Cecy et Negrito.


1924 - LE VASCO CRÉE LE "BICHO" AU FOOTBALL (BICHO signifie littéralement Animal, mais ici il désigne un type de gratification)

Lors de ce championnat le Vasco a instauré un moyen de paiement pour ses joueurs. Aux marchés de "secs et mouillés" de la Rua da Saúde et de la Rua do Russel, les portugais avaient l'habitude de parier pour les victoires du Vasco. Comme ils vainquaient souvent, ils ont donc décidé de partager leurs profits avec les joueurs. Cependant, les athlètes ne pouvaient pas être payés en argent, puisque ils étaient amateurs. Un tableau a donc été créé pour donner une gratification appellé ''bicho'', accordant à l'importance des adversaires que le Vasco vaincait. L'América, le champion de l'année 22, valait une vache de quatre pattes. Flamengo, bi-champion en 20/21 méritait alors une vache de 3 pattes. Une victoire face à l'équipe tricolore était échangée par deux brebis et un cochon, vaincre le Botafogo et d'autres équipes donnaient quelques animaux, toujours plus qu'un coq.

La "gratification animale" (bicho en portugais) était donc créée, un type de gratification par les bons résultats dans un match. Ce qui deviendrait plus tard une institution dans le football brésilien.

1924 - UNE RÉSISTANCE FACE À LA DISCRIMINATION SOCIALE ET RACIALE

Tandis qu'en politique le leader était le président Arthur Bernardes, au football l'équipe du Vasco vaincait presque tous les matchs qu'elle disputait, ainsi que les championnats. Après avoir renversé les adversaires l'année précédente, en 1924 le Vasco était déjà l'ennemi numéro 1 des autres supporters cariocas. Un rival à battre, peu importe comment.

Puisqu'il était difficile de le vaincre sur le terrain, les dirigeants des clubs rivaux ont décidé d'enquêter le Vasco sur les positions professionelles et sociales, car le football était encore amateur et les joueurs ne pouvaient pas être payés en argent pour la pratique du sport. Un véritable coup pour retirer le Vasco des matchs.

Cependant, les vascaínos ont jonglé avec les lois de la Ligue Métropolitaine quand ils ont enregistré leurs joueurs comme des employés d'établissements comerciaux des portugais.

Non satisfaits, les membres du syndicat de l'entité ont décidé de fiscaliser la vérité des informations. Le tricolore Reis Carneiro, le rouge Armando de Paula Freitas et le rouge-noir Diocésano Ferreira se sont fatigués à frapper aux portes des entreprises luisitaines pour expliquer que les joueurs, ou encore, les employés, réalisaient des services extérieurs.

La fiscalisation des professions des joueurs était, en realité, illégitime. Officieusement, beaucoup d'athlètes des grands clubs cariocas¹ étaient déjà payés pour jouer. Ce qui dérangeait les adversaires était l'origine de ces joueurs: une équipe formée de noirs, des bruns et des ouvriers, réunis aux endroits les plus pauvres de la ville de Rio de Janeiro. Et, de plus, portant le trophée.

Après avoir épuisé toutes les possibilités pour retirer le Vasco de la dispute, d'après la réglementation de la Ligue Métropolitaine, les adversaires on fait appel à la création d'une nouvelle entité, l'Association Métropolitaine de Sports Athlétiques (AMEA). Ils ont accepté l'inscription de tous les grands et, bien sûr, ont refusé celle des vascaínos². Ils ont donc utilisé une excuse peu convaincante. D'après les dirigeants adversaires, l'équipe cruzmaltina³ était formée d'athlètes de profession douteuse et le club ne possédait pas un stade en bonne condition.

Réellement, le terrain de la Rua Morais e Silva n'avait pas la structure que le Vasco méritait, mais le problème n'était pas là. Cela a été bien entendu lors de la proposition faite par l'AMEA, exclure 12 de ses joueurs de la compétition, noirs et ouvriers. Le Vasco a refusé cette proposition par le biais d'une lettre historique de José Augusto Prestes, président cruzmaltino³ à l'époque, envoyé au président de l'AMEA, Arnaldo Guinle:

"Nous sommes sûrs que Vous serez le premier à reconnaître qu'il serait un acte peu digne de notre part de sacrificier le désir de s' affilier à l 'AMEA ceux qui ont lutté pour ce que nous avions entre autres les victoires du championnat de football de la ville de Rio de Janeiro de 1923", a argumenté Prestes. Il a continué en défendant ses athlètes.
"Ce sont ces douze jeunes joueurs, presque tous brésiliens, au début de leur carrière, et l'acte publique qui peut les maculer ne sera jamais fait avec la solidarité de ceux qui dirigent la maison qui les a accueillis, ni sous l'étendard, qu'avec autant de gentillesse, ils ont couvert de gloire".
Il a fini, en decidant de ne pas faire partie de la nouvelle entité: "En ces termes, nous regrettons de vous annoncer, que nous renonçons à faire partie de l'AMEA."

Sans un terrain en bonne condition et victime du racisme de ses adversaires, il ne restait au Vasco que la dispute, avec d'autres 21 équipes moins connues du championnat abandonné de la Ligue Métropolitaine de Sports Terrestres. Seize victoires après, sans aucune égalité ou échec, les maillots noirs ont conquis le bichampionnat sans difficultés. Pendant le triangulaire final, sur le terrain d'Andaraí, le Vasco a gagné 5 à 0 face à l'équipe du Engenho de Dentro et passe sans difficultés par le Bonsucesso, avec une victoire simple. L'équipe de base était quasiment une répétition de l'année précédente, avec à peine deux changements: Brilhante à la place de Nicolino et Russinho à la place de Arlindo. Ramón Platero restait régulier aux commandes.

L'année suivante, grâce à l'intervention de Carlito Rocha, dirigeant du Botafogo et aussi arbitre du match polémique contre le Flamengo, en 1923, le Vasco a été accepté dans l'AMEA. Le club avait ses jeux sur le terrain du Andaraí, où aujourd'hui est situé le shopping Iguatemi, mais ses diregeants se lançaient déjà pour batîr un beau stade de football. Et en profiter pour donner le prix auquel un jour les maillots noirs ont été éloignés de la dispute des grands.

(1) Carioca(s): 1. Ceux qui sont nés dans la ville de Rio de Janeiro; 2. Concerne la ville de Rio de Janeiro.

(2) Vascaíno(s): supporters de l'équipe du Vasco.

(3) Cruzmaltino(s): 1. Equipe de la Croix-de-Malte, soit le Vasco; 2. Supporters de l'équipe du Vasco.

 
 
 
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