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Vasco Da Gama

C.R. Vasco da Gama - Rio de Janeiro - Brasil

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VASCO DA GAMA ONLINE - EN ESPAÑOL

Post n°43 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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Historia del CR Vasco da Gama

INTRODUCCIÓN

La gloriosa historia del Club de Regatas Vasco da Gama es llena de importantísimos hechos. Nuestro club ha escrito una de las páginas más bellas de este deporte brasileño. Elegir uno entre tantos hechos para ser la abertura de la historia del Vasco se ha convertido en una tarea de las más difíciles. Colgamos, entonces, en medio a tantos acontecimientos relevantes, el acto practicado por Dr. José Augusto Prestes, presidente del Vasco en 1924, que no permitió que nuestro Club fuera sujetado a las coacciones en el sentido de excluir de sus cuadros los atletas negros así como los de origen humilde. Reproducimos, a seguir, la carta magistral de nuestro entonces presidente, un documento con la marca del pionerismo, independencia y, sobre todo, justicia social, que caracterizan el Club de Regatas Vasco da Gama.

Río de Janeiro, 7 de abril de 1924
Oficio nr. 261

Excmo. Sr. Dr. Arnaldo Guinle
M.D. Presidente de la Asociación Metropolitana de Deportes Atléticos

Las resoluciones divulgadas hoy por la prensa, tomadas en reunión de ayer por los altos poderes de la Asociación la que Su Excelencia preside tan dignamente, ponen el Club de Regatas Vasco da Gama en una situación de inferioridad tal, que no puede ser justificada absolutamente ni por la deficiencia de nuestro campo, ni por la simplicidad de nuestra sede, ni por la condición modesta del gran número de nuestros asociados.
Los privilegios concedidos a los cinco clubes fundadores de la AMEA y la forma por que va a ser ejercido el derecho de discusión y voto, y hechas las futuras clasificaciones, nos obliga a elevar nuestro protesto contra las citadas resoluciones.
Cuanto la condición de eliminar a doce (12) de nuestros jugadores de nuestros equipos, decide por unanimidad la dirección del Club de Regatas Vasco da Gama a no tener que aceptar, por no conformarse con el proceso por que fue hecha la investigación de las posiciones sociales de estos nuestros asociados, investigaciones llevadas a una corte donde no habían tenido ni representación ni defensa.
Estamos ciertos que Su Excelencia va a ser el primer a reconocer que sería un acto poco digno de nuestra parte sacrificar al deseo de filiarse a la Asociación algunos de los que habían luchado de modo que entre otras victorias tuviéramos la del campeonato del fútbol de la ciudad de Río de Janeiro de 1923.
Son estos doce jugadores jóvenes, casi todos brasileños, en el comienzo de su carrera y el acto público que los puede manchar nunca va a ser practicado con la solidaridad de los que dirigen la casa que los recibió, ni debajo del pabellón que ellos, con tanta gallardía, han cubierto de glorias.
En estos términos, sentimos tener que comunicar a Su Excelencia que hemos desistido de hacer parte de la Asociación.
Quiera Su Excelencia aceptar los protestos de consideración y estima de quien tiene el honor de suscribirse. Gracias.

Doutor Marcello Moschen

Presidente

 
 
 

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Post n°42 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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L'Histoire du CR Vasco da Gama

1898 – LA FONDATION


Francisco Gonçalves,
Le 1er président du Vasco

Le XIXe siècle se terminait. Prudente de Morais, le troisième président de notre république, finissait son mandat. Rio de Janeiro, District Fédéral, avec un peu plus de 500 mille habitants, était l'endroit préféré des jeunes qui participaient aux fêtes noturnes et récitaient des poésies, dans cet ambience culturelle, la rame était l'un des seuls sports attirants de la ville. Le dimanche, une petite et charmante foule se rejoignait aux alentours du PasseioPúblico et Rue Santa Luzia pour voir, sur les eaux propres de la Baia de Guanabara, des compétitions entre les Bateaux de clubs et leurs rameurs. A cet époque-là, quatre jeunes - Henrique Ferreira Monteiro, Luís Antônio Rodrigues, José Alexandre d'Avelar Rodrigues et Manuel Teixeira de Souza Júnior, fatigués à cause des voyages à Niterói pour ramer en utilisant les bateaux du Club Gragoatá, ont decidé de créer une société de rame.

Après une réunion à la maison d'un de ces jeunes, au 90, Rue Teófilo Ottoni, le nombre d'interessés a augmenté, et les rencontres ont été tranferées pour le Club Recreativo Arcas Comercial (Rue São Pedro) L'idée était d'arriver à l'adhésion de répresentants portugais, qui aimaient le sport et n'avaient pas de l'argent pour le cyclisme, sport qui était en vogue à l'époque. C'était l'heure de la fondation. Avec 62 associés présents, le 21 août 1898, dans le Club Dramático Filhos de Talma (293, Rue da Saúde) naissait un géant appellé Club de Regatas Vasco da Gama. La réunion a été présidée par Gaspar de Castro, qui a invité Virgílio Carvalho et Henrique Teixeira Alegria pour qu'ils assurent le post de secrétaires.


LA RAME, PREMIÈRE MODALITÉ SPORTIVE

L'aquisition des bateaux à rame était la priorité pour le Vasco, les associés se cotisaient et, avec beaucoup d'effort ils sont arrivés à acheter les bateaux Zoca, Vaidosa et Volúvel, qui étaient accordés aux règles determinées par l'Union de Régates Fluminense, entité qui réglait les sports nautiques à Rio.

Le 04 juin 1899 le Vasco a vaincu les premières régates, à la nouvelle classe, avec le bateau Volúvel, de six rames. Le jeu de course, nommé Vasco da Gama, en l'honneur du nouveau club, a été vaincu par une équipe formée par le patron Alberto de Castro et des rameurs José Lopes de Freitas, José Cunha, José Pereira Buda de Melo, Joaquim de Oliveira Campos, Antonio Frazão Salgueiro e Carlos Batista Rodrigues.

L'année de 1900 a été le début de l'historique rivalité avec l'équipe du Flamengo. Le premier jeu de course de l'histoire de la rame au Brésil, qui portait le nom du Club de la Gávea(le Flamengo), a été gagné par l'embarcation du Vasco. Le destin du Vasco a toujours été la victoire. Avec ses supporters assistant aux compétitions au petit balcon bâti par Pereira Passos au bord de la Baía de Guanabara, le premier titre de l'état de Rio a duré. Il a été acquis deux fois, en 1905 et 1906. L'année du bichampionnat. Le 26 août, les rameurs du Vasco ont encore batu le rival, en gagnant une fois de plus le jeu de course nommé Club de Regatas do Flamengo. Le premier trichampionnat du Vasco et aussi de l'histoire de la rame carioca est arrivé en 1912, 1913 et 1914, avec les embarcations Meteoro et Pereira Passos.

1904 - UN DÉFI AU RACISME

Les supporters du Vasco ont élu le premier président non blanc de l'histoire des clubs sportifs en activité à Rio. Dans une époque où le racisme dominait le sport, Cândido José de Araújo, un métis qui avait l'élegance d'un oeillet blanc au revers, a géré le Vasco de façon exemplaire, le présentant comme un club ouvert et sans préjugés.

1915 - LE FOOTBALL NAÎT AU VASCO

Après le succès de la mer, c'était l'heure de planter le drapeau du Vasco dans d'autres modalités sportives. Importé d'Angleterre, le football, après un début timide pendant les premières années du siècle, gagnait en force et popularité parmi les cariocas¹. En 1913, un groupe portugais est venu à Rio, invité par le club Botafogo pour disputer quelques jeux amicaux. L'échec de l'équipe portugaise lors de l'excursion n'a pas été suffisant pour apaiser l'omniprésente colonie avec le sport anglais. En peu de temps, les portugais établis à Rio ont formé leurs clubs: Le Centre Sportif Portugais, le Lusitano et le Lusitânia. Entre ces trois clubs, le seul qui est arrivé à se mantenir a été le Lusitânia, le club dont le statut n'autorisait que des portugais dans son cadre.

La direction du Vasco, intéressée depuis le début de la décennie à former une équipe de football, essayait de séduire la sélection lusitaine à se fondre au club de régates. Le problème était la restriction de la nationalité, puisque les règles du Vasco affirmaient l'union des frères de toutes les ethnies, mais la norme de la Ligue Nationale Metropolitaine de Sports Athléticos (LMSA), qui promouvait le football à Rio, empêchait la participation de clubs qui n'avaient pas de brésiliens. Le Lusitânia s'est soumis à cette règle et a donc accepté la fusion.

Le 26 novembre 1915, naissait le gootball du Vasco. Un peu plus de cinq mois après, le 03 mai 1916, en habillant un maillot noir de la croix de l'Ordre de Christ - ou la Croix-de-Malte - à la hauteur du coeur, l'équipe du Vasco a débuté, sur le terrain du Botafogo contre le Paladino Futebol Clube, à la troisième division de la Ligue Métropolitaine de Sports Athlétiques (LMSA). Le résultat n'a pas été aussi encourageant: écrasante victoire des adversaires 10 à 1. Le seul but du Vasco, premier but de son histoire, a été marqué par Adão Antônio Brandão, un portugais qui était venu pour le Rio à cause d'une punition, puisque son père ne pardonnait pas son manque d'interêt pour les études.


Adão a marqué le 1er but de l'histoire du Vasco
À l'époque en tant qu'amateur, Adão a marqué une époque dans le club comme un athlète polyvalent, qui se distinguait autant au football que dans d'autres sports, comme l'athlétisme, la rame, la natation et le water-polo. Il a joué au foot jusqu'en 1933, quand le sport s'est devenu professionnel au Distrito Fédéral à l'époque. L'échec aux premiers matchs n'a pas découragé l'équipe. La première victoire est arrivée peu de temps après, c'était le 29 octobre 1916: Vasco a vaincu l'Associação Atlética River São Bento avec un score petit, néanmoins convaincant, score de 2 à 1. Les buts qui ont donné de la joie aux vascaínos² ont été marqués par Alberto Costa Junior et Cândido Almeida. Le match, disputé sur le terrain du São Cristovão, rue Figueira de Mello, rapportait des points pour la troisième division de la LMSA. Mais le résultat positif n'a pas été suffisant pour améliorer la position et l'équipe de São Januário a donc fini en dernière place.

En 1917, la LMSA a été reformée et son nom est donc devenu Ligue Métropolitaine de Sports Terrestres (LMTD). Le nombre de participants à chaque division a augmenté de dix et les six clubs de la Troisième Division - y compris Vasco - ont été promus à la compétition de la deuxième division. Le championnat de cette année-là a été gagné par le Catete, mais le club cruzmaltino³ commence à montrer sa force, neuf victoires dans 16 matchs et la quatrième position dans la totalité des points. L'année suivante, le titre a été conquis par l'Americano, équipe de la capitale, mais le Vasco est arrivé encore plus près, en finissant troisième.

En 1919, le Vasco, même en obtenant neuf victoires, a fini cinquième, le titre a donc été conquis par le Palmeiras. L'année suivante, la quatrième position. Dans le championnat de 1921, la Ligue Métropolitaine a changé l'ordre des divisions, en séparant la première division par les catégories A et B. Vasco a été placé dans la catégorie B, et les bons résultats n'ont pas pris longtemps pour apparaître. Les cruzmaltinos³ sont encore près, deux points de moins que l'équipe championne, le Vila Isabel.

1922 - EN ARRIVANT À LA PREMIÈRE DIVISION DU FOOTBALL

L'année 1922: la rédemption. Le Vasco a vaincu la division B dans tous les groupes qu'il avait disputés. Ceux qui étaient présents au stade de la Rue Morais e Silva, le 17 juillet de cette année là, ont pu voir l'équipe principale massacrer le Carioca, en réalisant une écrasante victoire 8 à 3, en gagnant ainsi la Coupe Constantino, première de l'histoire du club.

L'équipe, dirigé par le rigoreux entraîneur uruguayan Ramón Platero, était composé de Nelson, Mingote et Leitão, Nolasco, Bráulio et Artur, Pascoal, Cardoso Pires, Torterolli, Claudionor et Negrito. Le meilleur buteur a été Claudionor, qui a marqué quatre buts, suivi par Cardoso Pires, avec deux buts. Pascoal et Torterolli ont marqué un but chacun.

Plus qu'un titre, l'écrasante victoire a donné au Vasco l'opportunité d'être dans les grand clubs, à la série A de la première division, et de montrer sa valeur. Avec une équipe de plus en plus performante et des supporters qui commençaient à montrer leur force à la banlieue de Rio, cela serait plus facile que ce qu'on imaginait. Mais, avant, l'équipe devait jouer contre le São Cristovão, équipe qui occupait la dernière position à la division principale de l'année 1922, pour acquérir une place parmi les grands. Comme Il y a eu une égalité au match, le Vasco a gagné la promotion et São Cristovão est redescendu en deuxième division.

 
 
 

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Post n°41 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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1923 - LE PREMIER TITRE OBTENU LORS DES PREMIERES CONFRONTATIONS PARMI LES GRANDS


L a 1ère équipe championne entre les grands

L'année suivante, les cariocas pleurants le décès de Ruy Barbosa, l'équipe est entrée en dispute pour le titre principal du football de la ville. Le Vasco, club discrédité, venait d'un championnat dont les adversaires étaient faibles. Il jouerait contre les grands, comme le Flamengo, le Fluminense, le Botafogo et l'América.

Un fait a attiré la curiosité. Tandis que les équipes disputant la série A étaient formées exclusivement de jeunes de l'élite carioca, le Vasco arrivait au championnat, formé de joueurs noirs et des ouvriers, tous pris de terrains abandonnés des banlieues cariocas. L'entraîneur Ramón Platero soumettait les joueurs aux entraînements d'un rythme hallucinant, les faisait courir avec comme départ le terrain du Vasco, à l'époque c'était à la Rue Morais e Silva, à la Quinta da Boa Vista, jusqu'à la place Barão de Drummond, à Vila Isabel. Les autres grands, malgré l'instigation, n'ont pas noté la force de l'équipe du Vasco.

Après une égalité 1-1 contre l'Andaraí, à General Severiano, le vaisseau du Vasco s'est rangé au championnat donc il a vaincu tous ses adversaires, en utilisant toujours une technique infaillible. Comme la préparation phisique de l'équipe était evidemment supérieur aux autres, Platero menait son équipe à la première mi-temps en rythme lent, pour, lors de la deuxième, les ravager. Toutes les 11 victoires au championnat ont été atteintes en deuxième période.

Lors de La finale du premier tour, le Vasco présentait déjà un nombre effrayant de victoires aux adversaires: six et un seul match nul, au début du championnat. L'équipe cruzmaltina³ suivait également le chemin de son succès au deuxième tour, quand elle a rencontré son vieux rival connu des régates, le Flamengo, la première fois que les deux équipes se sont rencontrées dans l'histoire, lors du tour précédent, le Vasco avait obtenu la victoire 3 à 1. Les maillots noirs - surnom donné aux joueurs vascaínos³ à cause de leur uniforme - massacraient ses adversaires, et l'équipe rouge-noir (Flamengo) serait encore une à vaincre.

Dimanche, le 08 juillet 1923. Le titre Classique des Millions, qui plus tard a nommé l'affrontement entre les deux rivales, aurait déjà pu être inventé cet après-midi là, sur le terrain du Fluminense, Rue Guanabara à l'époque.

La Ligue Métropolitaine, responsable de l'organisation du championnat et envisageant ramasser beaucoup d'argent, a mis en vente des billets supplémentaires. Le résultat a été raconté par les journaux de l'époque. "Plus de 35 mille personnes, au bas mot, ont comblé les vastes dépendances tricolores" (dépendences du Fluminense), a écris "O Imparcial" (Journal de l'époque). Tous les espaces réservés au public étant remplis, beaucoup de supporters ont sauté les grilles qui les séparaient du terrain pour voir le match de la piste d'athlétisme. L'interêt de ce match là était justifié: Les vascaínos² vainquaient successivement les autres clubs cariocas¹, ce qu'on apercevait ce soir-là était une réunion de supporters de toutes les équipes contre les terribles maillots-noirs.

Le Flamengo a marqué le premier but et tout après a augmenté l'avantage pour 2 à 0. En début de deuxième mi-temps Cecy a marqué, mais ensuite les rouge-noirs ont encore creusé la différence. 4 minutes avant la fin Arlindo a marqué pour le Vasco, le score était de 3 à 2. Ensuite, il y a eu une grosse pression de la part des vascaínos², mais c'est le Flamengo qui a remporté le match. Le match a créé une polémique historique. Les cruzmaltinos³ affirment, aujourd'hui encore, l'existence d'un troisième but, annulé injustement par l'arbitre. Mais il n'y a pas d'article à ce sujet dans la presse carioca.

Il ne reste qu'un doute dans la tête de quelques vascaínos²: même si les supporters du Vasco comblaient le stade, les journalistes n'aimaient pas les maillots-noirs de la même façon. Nonobstant, la défaite face au rival n'a pas affaibli le Vasco qui est reparti à la recherche du titre.

Bien nourris par les repas preparés au restaurant Filhos do Céu, à la Praça da Bandeira, et bien prêts, grâce au repos offert dans le logement du club, les joueurs cruzmaltinos ont affronté l'América, le Fluminense et le São Cristovão. Rouges(América) et Tricolores(Fluminense) ont été dupées par la même tactique utilisé pendant les autres victoires vascaínas² et ont été donc éliminés, pendant la deuxième mi-temps, par le score suffisant de 2 à 1. Une victoire face au São Cristovão, pendant l'avant-dernière tournée, donnerait le titre par anticipation aux cruzmaltinos³. C'est pour cela même que l'adversaire est parti très fort et a donc marqué premier. Avec 2 à 0, le public qui était contre le Vasco croyait que cette bataille était perdue. Cependant, la stratégie de Ramón Platero ayant bien fonctionné une fois de plus, en deuxième mi-temps, l'equipé est entrée avec plus de souffle et le match a viré 3 à 2, avec un but de Cecy et deux de Negrito.

Les maillots-noirs, lors de leur première année à la série A en première division, devenaient les champions avec tous les honneurs, l'équipe étant composée de: Nelson, Leitão et Mingote, Nicolino, Claudionor et Artur, Pascoal, Torterolli, Arlindo, Cecy et Negrito.


1924 - LE VASCO CRÉE LE "BICHO" AU FOOTBALL (BICHO signifie littéralement Animal, mais ici il désigne un type de gratification)

Lors de ce championnat le Vasco a instauré un moyen de paiement pour ses joueurs. Aux marchés de "secs et mouillés" de la Rua da Saúde et de la Rua do Russel, les portugais avaient l'habitude de parier pour les victoires du Vasco. Comme ils vainquaient souvent, ils ont donc décidé de partager leurs profits avec les joueurs. Cependant, les athlètes ne pouvaient pas être payés en argent, puisque ils étaient amateurs. Un tableau a donc été créé pour donner une gratification appellé ''bicho'', accordant à l'importance des adversaires que le Vasco vaincait. L'América, le champion de l'année 22, valait une vache de quatre pattes. Flamengo, bi-champion en 20/21 méritait alors une vache de 3 pattes. Une victoire face à l'équipe tricolore était échangée par deux brebis et un cochon, vaincre le Botafogo et d'autres équipes donnaient quelques animaux, toujours plus qu'un coq.

La "gratification animale" (bicho en portugais) était donc créée, un type de gratification par les bons résultats dans un match. Ce qui deviendrait plus tard une institution dans le football brésilien.

1924 - UNE RÉSISTANCE FACE À LA DISCRIMINATION SOCIALE ET RACIALE

Tandis qu'en politique le leader était le président Arthur Bernardes, au football l'équipe du Vasco vaincait presque tous les matchs qu'elle disputait, ainsi que les championnats. Après avoir renversé les adversaires l'année précédente, en 1924 le Vasco était déjà l'ennemi numéro 1 des autres supporters cariocas. Un rival à battre, peu importe comment.

Puisqu'il était difficile de le vaincre sur le terrain, les dirigeants des clubs rivaux ont décidé d'enquêter le Vasco sur les positions professionelles et sociales, car le football était encore amateur et les joueurs ne pouvaient pas être payés en argent pour la pratique du sport. Un véritable coup pour retirer le Vasco des matchs.

Cependant, les vascaínos ont jonglé avec les lois de la Ligue Métropolitaine quand ils ont enregistré leurs joueurs comme des employés d'établissements comerciaux des portugais.

Non satisfaits, les membres du syndicat de l'entité ont décidé de fiscaliser la vérité des informations. Le tricolore Reis Carneiro, le rouge Armando de Paula Freitas et le rouge-noir Diocésano Ferreira se sont fatigués à frapper aux portes des entreprises luisitaines pour expliquer que les joueurs, ou encore, les employés, réalisaient des services extérieurs.

La fiscalisation des professions des joueurs était, en realité, illégitime. Officieusement, beaucoup d'athlètes des grands clubs cariocas¹ étaient déjà payés pour jouer. Ce qui dérangeait les adversaires était l'origine de ces joueurs: une équipe formée de noirs, des bruns et des ouvriers, réunis aux endroits les plus pauvres de la ville de Rio de Janeiro. Et, de plus, portant le trophée.

Après avoir épuisé toutes les possibilités pour retirer le Vasco de la dispute, d'après la réglementation de la Ligue Métropolitaine, les adversaires on fait appel à la création d'une nouvelle entité, l'Association Métropolitaine de Sports Athlétiques (AMEA). Ils ont accepté l'inscription de tous les grands et, bien sûr, ont refusé celle des vascaínos². Ils ont donc utilisé une excuse peu convaincante. D'après les dirigeants adversaires, l'équipe cruzmaltina³ était formée d'athlètes de profession douteuse et le club ne possédait pas un stade en bonne condition.

Réellement, le terrain de la Rua Morais e Silva n'avait pas la structure que le Vasco méritait, mais le problème n'était pas là. Cela a été bien entendu lors de la proposition faite par l'AMEA, exclure 12 de ses joueurs de la compétition, noirs et ouvriers. Le Vasco a refusé cette proposition par le biais d'une lettre historique de José Augusto Prestes, président cruzmaltino³ à l'époque, envoyé au président de l'AMEA, Arnaldo Guinle:

"Nous sommes sûrs que Vous serez le premier à reconnaître qu'il serait un acte peu digne de notre part de sacrificier le désir de s' affilier à l 'AMEA ceux qui ont lutté pour ce que nous avions entre autres les victoires du championnat de football de la ville de Rio de Janeiro de 1923", a argumenté Prestes. Il a continué en défendant ses athlètes.
"Ce sont ces douze jeunes joueurs, presque tous brésiliens, au début de leur carrière, et l'acte publique qui peut les maculer ne sera jamais fait avec la solidarité de ceux qui dirigent la maison qui les a accueillis, ni sous l'étendard, qu'avec autant de gentillesse, ils ont couvert de gloire".
Il a fini, en decidant de ne pas faire partie de la nouvelle entité: "En ces termes, nous regrettons de vous annoncer, que nous renonçons à faire partie de l'AMEA."

Sans un terrain en bonne condition et victime du racisme de ses adversaires, il ne restait au Vasco que la dispute, avec d'autres 21 équipes moins connues du championnat abandonné de la Ligue Métropolitaine de Sports Terrestres. Seize victoires après, sans aucune égalité ou échec, les maillots noirs ont conquis le bichampionnat sans difficultés. Pendant le triangulaire final, sur le terrain d'Andaraí, le Vasco a gagné 5 à 0 face à l'équipe du Engenho de Dentro et passe sans difficultés par le Bonsucesso, avec une victoire simple. L'équipe de base était quasiment une répétition de l'année précédente, avec à peine deux changements: Brilhante à la place de Nicolino et Russinho à la place de Arlindo. Ramón Platero restait régulier aux commandes.

L'année suivante, grâce à l'intervention de Carlito Rocha, dirigeant du Botafogo et aussi arbitre du match polémique contre le Flamengo, en 1923, le Vasco a été accepté dans l'AMEA. Le club avait ses jeux sur le terrain du Andaraí, où aujourd'hui est situé le shopping Iguatemi, mais ses diregeants se lançaient déjà pour batîr un beau stade de football. Et en profiter pour donner le prix auquel un jour les maillots noirs ont été éloignés de la dispute des grands.

(1) Carioca(s): 1. Ceux qui sont nés dans la ville de Rio de Janeiro; 2. Concerne la ville de Rio de Janeiro.

(2) Vascaíno(s): supporters de l'équipe du Vasco.

(3) Cruzmaltino(s): 1. Equipe de la Croix-de-Malte, soit le Vasco; 2. Supporters de l'équipe du Vasco.

 
 
 

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Post n°40 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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L'Histoire du CR Vasco da Gama

1947 - L'EXPRESS DE LA VICTOIRE ("O Expresso da Vitória" en portugais)

Le Vasco avait une attaque qui troublait tous les défenses: Djalma, Maneca, Friaca (Dimas), Lelé (Ismael) et Chico. Aux commandes de l'équipe, Flávio Costa, champion trois fois (1942/43/44) au Flamengo, remplaçait Ernesto dos Santos, qui a eu un échec l'année précédente.

Après avoir gagné facilement le tournoi de l'Etat, en marquant 40 buts pendant 10 matchs, l'équipe a continué en renversant les adversaires au championnat carioca¹, en marquant 68 fois pendant 20 matchs. Lors du premier tour de ce championnat, le Vasco a vaincu le Canto do Rio 14 à 1, en imposant la plus grande victoire de la période professionnelle du football carioca¹. L'adversaire avait encore essayé d'éviter la honte en remplaçant le gardien de but pendant la mi-temps quand le match était de 5 à 0. Il aurait mieux valu laisser ce malheureux sur le terrain.

Lors du match le plus difficile face au Botafogo de Heleno de Freitas, le match nul sans but a garanti le titre pour le Vasco. L'Express a fini le championnat sans aucune défaite, avec 7 points de plus que le Botafogo.

1948 - LE VASCO A CONQUIS LE PREMIER TITRE INTERNATIONAL POUR LE BRÉSIL

Avec le retour d'Ademir dans l'équipe, un titre très spécial était reservé pour l'année 1948. Le Vasco, étant le champion du Distrito Fédéral de 1947, a été invité par l'équipe Colo Colo pour disputer le tournoi des champions Sud-Américains, au Chili. En disputant les grandes équipes de sept pays du continent, dans un tour unique, tous contre tous en points suivis, les cruzmaltinos³ n'ont donné aucune opportunité aux adversaires et ont remporté la coupe chez eux sans aucune défaite.

La conquête a commencé à être dessinée lors du deuxième match, pendant lequel le Vasco a fait un irréparable 4 à 0 face au dangereux Nacional d'Uruguay, équipe du meilleur buteur Atílio Garcia. Puis cela a éclaté quand l'équipe de São Januário a fait match nul 1 à 1 face à l'équipe locale. Cela est devenu réalité lors de l'héroïque 0 à 0 contre le River Plate de Di Stéfano qui avait marqué 27 buts lors du championnat argentin de cette année-là. Lors de ce match, qui est entrée dans l'histoire du Vasco, Barbosa a stoppé la rondelle dans un tir de penalité et l'arbitre a annulé un but du Vasco.

Cette conquête a représenté le premier titre international du football brésilien, soit alors club ou équipe nationale, ce qui renforcait le pionniérisme du club de São Januário.

1949 - RECORD DU NOMBRE DE BUTS, ENCORE UN CHAMPIONNAT INVAINCU

En 1949 leVasco a pu compter sur la présence de Heleno de Freitas aux commandes de la ligne attaquante. Si l'équipe avait déjà fait peur aux défenses adversaires à cause des écrasantes victoires historiques, cette année-là les gardiens de but iraient se perdre à cause des plusieurs ballons au fond des fillets. 84 buts en 20 matchs, un record. Encore un titre invaincu, toujours avec Flavio Costa aux commandes.

Le rival Flamengo, qui ne gagnait pas contre le Vasco en 1944, a encore souffert de l'Express de la Victoire. Les rouges-noirs ont fait 2 à 0, en pleine Gávea (Gávea - Stade du Flamengo). Euphoriques, les Flamenguitas avaient la victoire certaine. A la fin du match, le score annonçait 5 à 2 pour les cruzmaltinos³, cela a été le désespoir des adversaires.

1950 - LA BASE DE L'ÉQUIPE NATIONALE, PRESQUE CHAMPIONNE MONDIALE EN 1950

Le Brésil de 1950 avec ses exhibitions de gala, mais avec des motifs politiques et la vieille rivalité Rio x São Paulo, venait de perdre son premier titre mondial au Maracanã. La base de l'équipe nationale était l'équipe du Vasco, de loin la meilleure équipe du Brésil, avec 5 joueurs sur le terrain: Barbosa, Augusto, Danilo, Chico et le meilleur buteur de la coupe du monde, le grand idole Ademir.

1950 - L'EXPRESS DE LA VICTOIRE ET DES ECRASANTES VICTOIRES HISTORIQUES


L'Express de la Victoire
Lors du premier championnat au Maracanã, le Vasco prend l'habitude de marquer trop de buts. Lors du premier match, le São Cristovão a souffert d'une écrasante victoire: 6 à 0, les vascaínos², ont encore renversé le Madureira (9 à 1), le Canto do Rio (7 à 0), le Bonsucesso (7 à 2) et le Fluminense (4 à 0) qui pendant le premier tour avait vaincu le Vasco 2 à 1. Le dernier match a été contre l'America, qui avait vaincu le Vasco à ce tour. Le Vasco a gagné (2 à 1) et a donc remporté une fois de plus un titre pour São Januário.

La dénomination Express de la Victoire a surgi dans un programme sportif et musical de la Radio Nationale, qui comptait sur la participation de Lamartine Babo, entre autres. Au delà de la nuit, un chanteur, lors de sa représentation, a dit qu'il dédierait la chanson au Vasco, l'Express de la Victoire, une équipe qui renversait les adversaires sur le terrain. Celui qui a raconté cette histoire était Ademir, lors d'un entretien pour la "Folha do Esporte"(Folha do Esporte - Journal sportif de cette époque-là). Le nom choisi par le chanteur pour rendre hommage à la plus grande locomotive de buts de l'histoire du Vasco ne pouvait pas être plus convenable. Avec la fin de l'Express c'était l'heure du renouvellement.

1953 - LE RENOUVELLEMENT

En 1953, Vavá, Bellini, Sabará et d'autres joueurs de talent et de force ont été ajoutés définitivement à l'équipe principale. L'année a bien commencé pour le Vasco. Le quadrangulaire international de Rio, disputé au Maracanã avec le Boca Juniors et le Racing, le deux de l'Argentine, et le Flamengo; le Vasco a gagné le titre après deux égalités face aux argentins et encore une écrasante victoire de 5 à 2 face au Flamengo. Ensuite, ils sont allés au Chili pour disputer le Tournoi International de Santiago. L'équipe a vaincu le colombian Milionários et, encore, le Colo Colo, par un score suffisant de 2 à 1, en devenant championne.

1958 - LE PIONNIERISME DU VASCO, ENCORE, DANS LE GESTE DE BELLINI

En 1958, année de la coupe du monde, le Vasco a cédé Bellini, Orlando et Vavá pour aider l'équipe nationale à conquérir son premier titre de Champion. La compétition se situait en Suède et la finale, avec les suédois. Après 90 minutes, Brésil 5 à 2, avec deux buts de Pelé, un de Zagallo et deux de Vavá. Ce fut le capitaine de la nationale, notre Bellini, qui leva avec ses mains et sur la tête, la coupe Jules Rimet. Un geste qui est devenu fameux et fut copié par tous les capitaines dont les équipes ont déjà été championnes du monde.

(1) Carioca(s): 1. Ceux qui sont nés dans la ville de Rio de Janeiro; 2. Concerne la ville de Rio de Janeiro.

(2) Vascaíno(s): supporters de l'équipe du Vasco.

(3) Cruzmaltino(s): 1. Equipe de la Croix-de-Malte, soit le Vasco; 2. Supporters de l'équipe du Vasco.

 
 
 

VASCO DA GAMA ONLINE - FRANÇAIS

Post n°39 pubblicato il 14 Maggio 2009 da vascodagamabrasil
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L'Histoire du CR Vasco da Gama

1958 - LE SUPER SUPER CHAMPIONNAT

Le titre du Brésil rend spécial le championnat Carioca de 1958. Aves des excellents joueurs, le Vasco a vendu le champion mondial Vavá pour l'Atlético de Madrid. Mais ni après cela son football tombe: les remplaçants, comme les dirigeants l'attendaient, la commision technique et les supporters, ont réussi. A la fin de deux tours, le Vasco, le Flamengo et le Botafogo avaient gagné le même nombre de points. Il a été donc realisé un super championnat, en un tour, avec les trois équipes jouant tous les uns contre les autres. Après avoir battu le Flamengo 2 à 0, le Vasco a perdu contre le Botafogo, en provoquant une nouvelle égalité avec eux.

La solution était de disputer le super super championnat. Une victoire de 2 à 1 face au Botafogo et une égalité de 1 à 1 avec les rouge-noirs a garanti le titre valorisant pour l'équipe de São Januário.

1965 - TROPHÉE QUATRIÈME CENTENAIRE DE LA VILLE DE RIO DE JANEIRO

Dedans l'inexpressive décennie du Vasco de 1960, 1965 a été peut-être l'année la plus significative pour l'équipe de São Januário. Lors de la commémoration du quatrième centenaire de la ville de Rio de Janeiro, un grand tournoi a été organisé, comptant sur le Vasco, le Flamengo et l'équipe nationale de l'Allemagne orientale. Le Vasco a vaincu le Flamengo et l'équipe allemande, en gagnant, de façon sensationnelle le titre de Champion du Trophée Quatrième Centenaire.

1974 - PREMIER TITRE DE CHAMPION BRESILIEN


Jorginho Carvoeiro marque le but de la victoire
Le match décisif, devant se produire au stade Mineirão, a été transferé au Maracanã, puisque lors du match précédent les dirigeants du Cruzeiro qui affirmaient une penalité non marqué pour l'équipe de Minas Gerais ont envahi le terrain. Résultat, ils ont perdu le droit de jouer dans leur stade et le match a été transféré à Rio. Le Cruzeiro de Piazza et Palhinha ont commencé en causant de la peur, mais pas longtemps après le vascaíno². Ademir a mis le ballon au fond des filets. La deuxième mi-temps, Nelinho, en frappant de loin a égalisé 1 à 1.

L'angoisse a fini seulement à la 36ème minute, quand Alcir a lancé le ballon pour Jorginho Carvoeiro qui a disputé contre le gardien de but Victor et a marqué le but du titre. De cette façon, avec son pionniérisme, le Vasco écrivait encore une page de l'histoire, devenant le premier club du Rio Champion Brésilien.

(1) Carioca(s): 1. Ceux qui sont nés dans la ville de Rio de Janeiro; 2. Concerne la ville de Rio de Janeiro.

(2) Vascaíno(s): supporters de l'équipe du Vasco.

(3) Cruzmaltino(s): 1. Equipe de la Croix-de-Malte, soit le Vasco; 2. Supporters de l'équipe du Vasco.

 
 
 

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