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Viaggio nel Kurdistan turco, Newroz 2007

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« Turchia:il potente ruolo...L'esercito turco detent... »

Il punto di vista di Ramonet sulle prossime elezioni in Turchia

Post n°32 pubblicato il 30 Aprile 2007 da gaibo

C’est une fin de cycle, un véritable
changement d’ère qu’annonce cette élection présidentielle. L’Europe entière, en
raison des enjeux qui concernent son avenir, suit attentivement les joutes
électorales en cours. Forcément nouvelle, la personnalité qui l’emportera en
mai parviendra-t-elle à rétablir la confiance, à apaiser les tensions entre
communautés, et à relancer le débat avec l’Union européenne ? Nous
parlons, bien sûr, de la Turquie, qui, au milieu de violentes manifestations et
d’affrontements, élit début mai, pour sept ans, son nouveau président, lequel
doit prendre ses fonctions le 16 de ce mois.



Surtout honorifiques, les fonctions du
président turc – actuellement M. Ahmet Necdet Sezer – lui confèrent le
pouvoir de nommer les juges, les recteurs d’université, le chef d’état-major
des armées, et de dissoudre le Parlement. Il n’est pas élu au suffrage
universel mais par les députés. Or le Parlement est dominé (trois cent
cinquante-quatre sièges sur cinq cent cinquante) par le Parti de la justice et
du développement (AKP) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, 53 ans, à
la tête du gouvernement depuis plus de quatre ans, et très populaire, en raison
de la bonne marche de l’économie (
1). C’est donc tout naturellement le
candidat de l’AKP, le ministre des affaires étrangères Abdullah Gül, qui
devrait être élu.



Où est donc le problème ? Alors que
l’AKP se définit comme un parti conservateur et démocrate, attaché à la
Constitution laïque établie en 1922 par Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la
Turquie moderne, ses opposants le considèrent avant tout comme
« islamiste », et craignent qu’un président issu de l’islam politique
fasse reculer la laïcité. Le 14 avril dernier, à Ankara, une des plus
grandes manifestations que la Turquie ait jamais connues a rassemblé plusieurs
centaines de milliers de personnes pour s’opposer à une éventuelle candidature
du premier ministre. L’armée, dont l’ombre n’a cessé de planer sur la campagne
électorale, a multiplié les mises en garde et accusait l’AKP d’avoir un agenda
islamiste caché. Ce que M. Erdogan a démenti.



En réalité, une page se tourne. Les
militaires sentent bien que sonne l’heure de la fin de la tutelle qu’ils
exercent sur le pays. Ils n’en poursuivent pas moins – en particulier depuis
l’arrivée à la tête de l’armée, en août 2006, du général Yasar Büyükanit – un
chantage nationaliste en se basant souvent sur l’article 301 du code pénal
turc (
2). Les militaires ont durci le ton face
aux « menaces régionales ». Ils pensent à Al-Qaida et à ses réseaux
terroristes, ainsi qu’à l’Iran et à son projet nucléaire. Mais surtout au
« danger séparatiste ». Ils accusent les autorités du Kurdistan
irakien de fournir un soutien logistique à quelque cinq mille combattants du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui ont repris la guérilla dans les
zones frontalières avec l’Irak. Et s’opposent à un rattachement de la ville de
Kirkouk (Irak), avec ses riches gisements pétroliers, au Kurdistan irakien au
prétexte de l’existence dans cette ville d’une minorité turkmène.



Cette surenchère chauvine a favorisé le
retour des vieux démons et n’est pas étrangère à l’assassinat, en janvier
dernier, du journaliste turco-arménien Hrant Dink, ou au départ en exil de
l’écrivain Orhan Pamuk, récent Prix Nobel de littérature. Pour avoir renvoyé
aux calendes grecques une éventuelle adhésion de la Turquie, l’Union européenne
est en partie responsable de cette dégradation politique. La droite laïque et
les militaires nationalistes qui contrôlent le pays depuis huit décennies sont
désormais férocement antieuropéens. Comme s’ils sentaient qu’une adhésion à
l’Europe les conduirait à perdre leurs prérogatives et leurs privilèges. La
présidence de la République est un de leurs derniers bastions. Il est temps
d’accepter l’alternance. La véritable démocratisation de la Turquie est à ce
prix.




(1)
The Wall Street Journal,
New York, 18 avril 2007.



(2)
L’article 301 relatif au dénigrement de l’identité turque, de la République, et
des fondements et institutions de l’Etat, a été introduit dans le cadre des
réformes législatives du 1er juin 2005, en remplacement de
l’article 159 de l’ancien code pénal. Il permet de poursuivre des
défenseurs des droits humains, des journalistes et d’autres membres de la
société civile exprimant pacifiquement une opinion dissidente.

 
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Commenti al Post:
luglio.79
luglio.79 il 01/05/07 alle 01:28 via WEB
buonanotte e buon 1 maggiooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
(Rispondi)
 
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