Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Inviato da: baba_barbara
il 01/11/2015 alle 14:43
Inviato da: serenella1210
il 18/04/2014 alle 21:40
Inviato da: serenella1210
il 26/03/2014 alle 15:18
Inviato da: serenella1210
il 04/02/2014 alle 21:14
Inviato da: serenella1210
il 18/12/2013 alle 22:18