217. La vie se chante, la vie se pleure Elle est changeante comme les couleurs La vie s’allume, la vie s’éteint

“così è, se vi pare”

 

 

La vie se chante, la vie se pleure
Elle est changeante comme les couleurs
La vie s’allume, la vie s’éteint
Et sans rancune, rien ne rime à rien
Un enfant de soixante-dix ans
A rendu sa vie sans avoir rien compris
Un indien près du lac Michigan
En costume civil commande un whisky
Une fille est sortie de la Terre
Un volcan éteint vient de se réveiller
Quelque part un marin solitaire
S’est mis à chanter
La vie se chante, la vie se pleure
Elle est changeante comme les couleurs
La vie s’allume, la vie s’éteint
Et sans rancune, rien ne rime à rien
En dix-neuf cent quatre-vingt-dix-neuf
La Californie devient un océan
En Afrique dans un pays neuf
Un chanteur d’Europe devient président
Une fille est allée sur Vénus
Un nouveau Lazare est ressuscité
Quelque part un marin de plus
S’est mis à chanter
S’est mis à chanter
La vie se chante, la vie se pleure
Elle est changeante comme les couleurs
La vie s’allume, la vie s’éteint
Et sans rancune, rien ne rime à rien

217. La vie se chante, la vie se pleure Elle est changeante comme les couleurs La vie s’allume, la vie s’éteintultima modifica: 2020-09-11T12:51:29+02:00da mara.alunni