Mondo Jazz

MOUNT ANALOGUE

Personnel:

Cyro Baptista: Percussion, Prayer Bells, Vocals

Shanir Ezra Blumenkranz: Bass, Oud, Gimbri, Vocals

Tim Keiper: Calabash, Drums, Percussion, Orchestral Bells, Vocals

Brian Marsella: Piano, Organ, Vocals

Kenny Wollesen: Vibraphone, Chimes, Vocals

Mount Analogue, a novel by a French surrealist Rene Daumal, was first published posthumously in 1952 in French as Le Mont Analogue. Roman d'aventures alpines, non euclidiennes et symboliquement authentiques. The book was one of the sources of the cult-film The Holy Mountain by Alejandro Jodorowsky. The novel also marks the first use of the word "peradam" in literature, an object that is revealed only to those who seek it.

Catalogare John Zorn come musicista e compositore jazz è riduttivo rispetto alla vorace e ipertrofica produzione a 360 gradi del sassofonista newyorkese. Anche la sua produzione discografica, vastissima ed in continuo divenire, è imprevedibile e abbondante.

Da pochi giorni è uscito Nosferatu per l'etichetta Tzadik di casa Zorn, e l'amico Elfio Nicolosi se ne è già occupato con un post sul suo blog Mi Piace il Jazz al quale vi rimando. 

Mount Analogue è invece uscita di un paio di mesi fa, e tra le molte recensioni che parlano di questo album ne ho trovata una veramente stimolante che non si limita all'aspetto musicale ma che tenta di inserire la composizione zorniana in un affresco più vasto e complesso, ricco di riferimenti filosofici, letterari e cinematografici, da Gurdjieff a Jodorowski, per quanto sia possibile fare tutto ciò nello spazio ristretto di un blog.

Il testo è in francese, ne riporto alcuni passi invitando gli interessati ad approfondire cliccando sul link.

Pour ce disque, Zorn prends soin de mettre en contexte et de préciser dans le livret qu'il n'a jamais fait parti d'un groupe Gurdjieff et n'a jamais pratiqué les exercices transmis dans ces groupes. De plus, il précise qu'il a composé la totalité du disque en écoutant le film "Meetings With Remarkable Men" de Peter Brook. C'est cette influence qui est plus présente dans la musique et en cherchant à fusionner les deux oeuvres, Zorn s'égare et trempe parfois dans les eaux du "Holy Mountain" de Jodorowsky, surtout dans les moments les plus ritualisant d'abstractions sonores. S'il avait voulu s'inspirer d'une oeuvre plus marquante de Daumal et éviter de tomber dans ce type de comparaison, Zorn aurait pu se servir du livre "La grande beuverie", relatant avec force le cheminement de l'auteur dans l'enseignement de Gurdjieff.

En choisissant de faire une unique pièce, Zorn semble avoir voulu privilégier les "chocs", des changements brusques d'ambiances,qui peuvent servir à l'auditeur de rappel de soi, un moment pour sortir de la séduction sexuelle et se rappeler qu'il existe comme Sujet. Dans le livret, Zorn explique aussi la manière dont se sont déroulées le sessions d'enregistrements et souligne le concept de "sur-effort" tel qu'abondamment exposé dans le livre de Ouspensky "In Search Of The Miraculous". C'est peut-être ici que le lien avec une forme de pratique méditative peut se faire. La musique est cependant très inspirée et inspirante, un des grands disques de John Zorn.

Link:

http://lekhyroscope.blogspot.ca/2012/04/john-zorn-mount-analogue-tzadik-2012.html